Le DFCO face à la montagne PSG
Le DFCO se rend ce dimanche au Parc des Princes pour y affronter un PSG qui a pris une autre dimension cet été. L’arrivée des Qataris et des stars comme Pastore, Menez, Lugano, Gameiro… (et peut-être Beckham !) ont fait que le club de la capitale est passé dans une autre galaxie. En conférence de presse d’avant-match, Patrice Carteron a livré ses impressions sur cette rencontre forcément spéciale.

On l’avait quitté très remonté suite à la défaite à Montpellier, mais l’entraîneur dijonnais n’avait pas décoléré cette semaine et a tenu à recadrer ses joueurs : “J’ai surtout défini le mode d’emploi de ce que j’attendais pour les mois à venir par rapport à ce qu’on a pu vivre à Montpellier, et que je ne veux plus voir d’ici la fin de saison.” Pour montrer l’exemple, il pourra compter sur le retour de son capitaine Abdoulaye Meïté qui sera titulaire. Il préfère cependant se passer d’Éric Bauthéac et de Daisuke Matsui afin de les préserver pour les deux prochaines rencontres.
La deuxième mi-temps en question
Le DFCO est actuellement 2ème au classement des premières mi-temps, mais dernier des deuxièmes ! Patrice Carteron a sensibilisé ses joueurs sur ce point : “La préparation des matchs est toujours bonne. Sur les premières mi-temps on tient toujours la route sauf que dans les deuxièmes mi-temps, nos adversaires ont une réaction d’orgueil et nous on pense qu’on est arrivé. Mais on sait où s’améliorer.”
Un obstacle insurmontable ?
Un Parc des Princes comble et un PSG leader de la L1 attendent le DFCO dimanche. L’entraîneur dijonnais est conscient de l’obstacle qui se dresse sur son chemin : “Insurmontable je ne sais pas. La tâche est très difficile, c’est clair. De toute façon, ils sont tellement supérieurs à nous que ce n’est pas la peine de se prendre la tête par rapport à Paris. Ce que je veux, c’est qu’on démontre sur le terrain que pendant 95 minutes on va jouer avec une âme !”
Les Bourguignons devront être conscients de leur potentiel et jouer crânement leur chance pour ramener un résultat de la capitale : “C’est extraordinaire d’aller jouer un match à Paris mais c’est extraordinaire d’aller y faire un match d’hommes. Si c’est pour être ridicule et rendre la partie belle à l’adversaire comme on a pu le faire à Montpellier, ça ne m’intéresse pas !”