Gagner pour se rassurer
Après une coupure de quinze jours qui a dû faire du bien aux troupes, les Dijonnaises retrouvent le championnat et sa dure réalité. Alors qu’elles sont toujours dernières et sans victoire, le derby face à Besançon arrive à point nommé.
Les derbys contre Besançon sont souvent serrés et décisifs. L’an dernier, le CDB était dans une situation similaire (5 défaites d’affilée). Les handballeuses étaient allées chercher une victoire probante chez les Bisontines (19-24). Besançon a été pendant un temps rétrogradé en D2, mais s’est finalement maintenu cet été en LFH. Les supporters vont pouvoir, cette année encore, savourer ce derby, d’autant que ces deux équipes, qui occupent les dernières places, sont quasiment dans l’obligation de gagner.

Un derby indécis
Pour le moment, l’avantage est plutôt du côté de l’ESBF, qui a déjà gagné un match (à Nîmes 26-25). Les joueuses de Florence Sauval restent sur deux défaites encourageantes face à Fleury (28-30) et à Metz (24-21). Cependant, les Bisontines n’ont toujours pas gagné à domicile et elles auront la pression devant leur public. A l’extérieur, le CDB reste sur deux lourdes défaites à Arvor (40-20) et au Havre (35-23).
Pas le droit à l’erreur
En nette progression, les Dijonnaises vont devoir continuer sur cette lancée. Elle devront pour cela s’appuyer sur une grosse défense et se montrer plus tranchantes en contres. Les retours de Béatrice Edwige et Léa Terzi, après sept longs mois d’absence, arrivent à point nommé. “On sait que si ce soir on perd, ça devient plus que compliqué. Du coup, il y a un peu de tension. Mais heureusement, ça veut dire qu’on prend conscience de la hauteur du rendez-vous.” reconnait l’ailière dijonnaise.
La bataille risque d’être rude ce soir au Palais des Sports de Besançon. Les Dijonnaises peuvent se donner une bouffée d’air frais en allant gagner chez leurs voisines. En cas de victoire, elles reviendraient même à égalité au classement avec ces mêmes Bisontines. Une défaite plongerait un peu plus ce jeune groupe dans le doute.