La JDA transperce les fortifications de Gravelines
La JDA Dijon a réalisé l’exploit de la 10ème journée de Pro A de basket, celui de battre le leader. Samedi dernier, Gravelines-Dunkerque a subi en Bourgogne sa seconde défaite en championnat cette saison.

Malgré ce revers, les basketteurs nordistes conservent la première place du classement de Pro A. Très maladroits (37,5% de réussite), ils conservent aussi la meilleure attaque et la meilleure défense du championnat. Tous ces éléments rendent la victoire dijonnaise d’autant plus méritante.
Fortifications dijonnaises
Si les Gravelinois ont très bien défendu, les fortifications étaient bien du côté dijonnais. En effet, la JDA n’a encaissé que 55 points face à l’attaque la plus prolifique du championnat de France. L’équipe de Gravelines-Dunkerque venait notamment de passer 94 points au Mans, 107 à Nanterre et 106 à Hyères-Toulon lors de ses trois derniers matchs !

Moss, tour intérieure de la forteresse
Zach Moss, qui avait manqué ses trois premiers tirs, a été impérial dans la raquette par la suite. La JDA a même compté 10 points d’avance au début du dernier quart-temps avant de se faire peur. « On a douté quand ils sont revenus et lorsqu’Akpomedah a mis son 3 pts égalisateur à 8 secondes du terme. On a eu peur du hold-up, mais on a été courageux. » admettait le meneur dijonnais Anthony Christophe.
L’ironie du sport !
Si Zach Moss a marqué près de la moitié des points de la JDA (27 sur 58) à l’intérieur, c’est bien Sean Marshall qui a parachevé l’oeuvre en inscrivant au buzzer son seul panier à 3 pts du match… Anthony Christophe dressait le constat : « On gagne grâce à un tir à 3 pts alors que la semaine dernière à Paris, on perd sur le manque d’adresse derrière la ligne extérieure… » Le sport est aussi fait d’ironie.
Avec ce match référence sur le plan défensif, la JDA peut espérer enchaîner un résultat samedi prochain contre Le Havre. Pour autant, tout n’est pas encore parfait. Les basketteurs bourguignons doivent s’améliorer dans le secteur offensif et retrouver de l’adresse à trois points. Mais Jean-Louis Borg semble avoir la solution : « Si on regarde les 3 tirs à 3 pts que l’on marque, il y en un de la ligne médiane de Leloup, un de Mélody qui est très compliqué et le dernier de Marshall à 12 mètres du panier… Il faut peut-être envisager qu’on nous éloigne la ligne pour qu’on ait un meilleur pourcentage à 3 points ! »