Victoire du Stade avec bonus mais sans panache
Le Stade Dijonnais a montré un triste visage ce week-end face à l’AC Boulogne-Billancourt (36-15). Les Stadistes cherchaient à se rassurer après leurs récentes performances en demi-teinte mais ont finalement plus de doutes qu’avant cette rencontre.
Les supporters attendaient beaucoup du Stade contre les derniers de la poule, qui encaisse cette année près de 50 points par matchs. Mais une fois n’est pas coutume, les Bourguignons ont peiné face à une équipe bien plus faible. “C’est le mal du Stade Dijonnais. Quand on reçoit une équipe plus faible sur le papier, il y a un relâchement au niveau mental. Du coup, on met moins d’intensité et on fait moins bien le boulot. A mon avis, le problème est plus dans la tête qu’ailleurs…” avouait Vincent Bourdeaux.
Des doutes à chasser
Ce match devait servir de préparation pour la suite mais a finalement rajouté des doutes dans la tête des Dijonnais. “On aurait pu se mettre à l’abri rapidement mais on a pris le match à l’envers. On a un peu subi, sans trouver de solutions pour s’en sortir,” expliquait le troisième ligne local. Face au jeu pourtant limité des Franciliens, Dijon n’a pas su prendre le large, la faute à de nombreuses imprécisions.
Un réveil tardif
Mais le Stade a su préserver l’essentiel en fin de match, malgré les sifflets de son propre public : “La seule satisfaction, ce sont les 10 dernières minutes durant lesquelles on a fait du jeu pour aller chercher les 2 essais qu’il nous fallait. Quand tu es sifflé par ton public, tu te sens vraiment très mal. Il fallait vraiment redresser la barre. On aurait dû jouer comme ça dès l’entame du match.” concluait Vincent Bourdeaux qui parlait de “grosse déception” après cette victoire bonifiée.
Les Stadistes ont heureusement récupéré le point de bonus offensif lors d’un ultime assaut conclu par Jean-Bapiste Paquet. Ce point de bonus ramène les Dijonnais à égalité avec Nevers et Montluçon, et à un point de Mâcon. Il faudra malgré tout proposer autre chose face à Orléans le week-end prochain pour se mêler réellement à la lutte pour les phases finales.