B. Mottez, un dijonnais dans la course à l’HistoRacing
Déjà en course à Prenois il y a 15 jours pour la Coupe de France des circuits en catégorie monoplace, le pilote dijonnais Bruno Mottez récidive ce week-end. Il sera en piste en catégorie Formule Renault Classic lors de l’HistoRacing Festival.

“Je suis Dijonnais et j’ai 60 ans. En ce qui concerne ma passion de la course automobile, je l’ai toujours eue et je me rappelle que mon père m’emmenait assister à des courses quand j’étais enfant.” raconte Bruno Mottez.
40 ans de carrière !
Bruno Mottez a participé à sa première compétition automobile en 1973 au volant d’une monoplace de formule bleue et a ensuite fait de la formule Renault de 1975 à 78, “d’abord avec une Alpine et ensuite avec une Martini. J’ai ainsi eu l’honneur de courir avec Alain Prost. Après la monoplace, je me suis mis à la berline et j’ai participé pendant 4 ans à la Coupe R5 Alpine. J’ai voulu ensuite courir avec un prototype et je me suis aligné à la coupe de l’avenir au volant d’une ARC de 1983 à 1985. C’est à cette période que j’ai obtenu mes meilleurs résultats avec une 9ème place au championnat de France 1983 avec notamment une 2ème place sur le circuit de Charade à Clermont-Ferrand.”

Un break puis un come-back
Fin 1989, Bruno arrête la course automobile et, ne souhaitant pas rester inactif, il se met à la course à pied. Il devient marathonien et participe à un grand nombre de compétitions. Et puis, en 2007, alors qu’il ne pense plus à la course automobile, il reçoit une proposition pour faire 2 courses en VdV sur une Porsche : “C’est ainsi que je me suis rendu compte que cette passion endormie en moi était toujours aussi forte. Depuis, je cours de façon épisodique en fonction des opportunités et je continue de pratiquer la course à pied !”
Bruno Mottez sera donc une fois de plus au départ d’une course automobile ce week-end, 40 ans après sa première. Il conclut avec philosophie : “Je sais bien que je ne suis plus un espoir, mais la passion coule toujours dans mes veines et tant que je me sens capable et que des équipes me proposent un volant, je continuerai. On verra…”