Nantes domine un “jeune” CDB trop imprécis (21-29)
Au terme d’un match particulièrement décousu, le Cercle Dijon Bourgogne s’incline lourdement face à Nantes (21-29). On se demandait quel CDB nous allions retrouver ce dimanche en Coupe de la Ligue après les rudes batailles menées en LFH face à Toulon et Nice. La concentration et la motivation allaient elles être présentes ? Les jeunes pousses allaient elles se montrer au niveau ? En fait la principale question était de savoir si les têtes bourguignonnes très sollicitées depuis le début du championnat allaient être au rendez vous de ce 8ème de finale.
Comme prévu le CDB commence la rencontre dans une composition quelques peu remaniée avec Bouchard et Dewez en lieu et place de Prouvensier et Zulémaro. Le début du match offre un festival de tirs ratés ou bloqués par les gardiennes des deux côtés. Pantic réalise ainsi 3 arrêts en 4 minutes. C’est aussi le temps qu’il faut attendre pour voir le premier but, oeuvre de Kimberley Bouchard suite à une interception.
Rythme endiablé

Et puis rebelote, de nouveau 5 minutes de disette avec un rythme rapide mais des imprécisions multiples, à l’image de 2 pénaltys nantais envoyés dans les nuages. Il faut attendre 12 bonnes minutes pour voir enfin les attaques performer. Mais c’est quand même diablement décousu. Marie François et Barbara Moretto qui sont rentrées en jeu se montrent un poil plus efficaces (6-6, 20′). Dijon mène la partie tambour battant avec beaucoup de rythme ainsi que l’ avait demandé Christophe Maréchal. Mais le niveau est sans doute encore un peu haut pour les jeunes pousses dijonnaises qui commettent trop d’imprécisions et de pertes de balles. La réponse nantaise est un cinglant 5-0 avec 3 buts de l’impeccable Popovic (6-11,25′). C’est encore Marie François qui limitera la casse avant la mi-temps avec trois nouvelles réalisations, Popovic continuant son show côté nantais avec 8 réalisations personnelles dans ce premier acte. Pidpalova est à 0/5 et Skolkova à 1/4 par exemple à l’issue de cette drôle de mi-temps. Nantes un brin plus posé s’est constitué un petit matelas (10-15, 30′).
Un nouveau 6-0 fatal.
L’entame de seconde période se révèle à nouveau difficile pour les Dijonnaises. En échec total aux tirs face à Obein impeccable dans ses cages. Nantes monte proprement ces munitions et prend le large(10-21, 37′). C’est dur pour les partenaires de léa Terzi qui tente tant bien que mal de rameuter les troupes. Les cadres rentrent un temps ensemble en jeu et remettent un peu d’ordre dans la maison (16-23, 47′). L’écart fait, Nantes gère sa fin de match tandis que la jeune Dewez mais aussi Djana Stevin ou Anastasia Pidpalova vivent un calvaire aux tirs. Au final l’écart est là (21-29,30′). Dijon n’et pas parvenu à dicter sa loi et a été particulièrement en échec aux tirs. Les gardiennes nantaises terminent avec 44 et 54 % d’arrêts et leur équipe a la qualification en poche.
La réaction de Christophe Maréchal
” Je savais qu’on faisait jouer tout le monde, on a vu des joueuses de 18 ans sur le terrain. Elles n’ont pas le niveau LFH. Ce qui me déçoit c’est l’écart, on est à – 8, il n’y a pas photo. Cela fait trois matches qu’on est un peu loin au score. J’avais fait le choix de jouer très très vite. Dans ce cas, est-ce que l’on a le niveau pour capitaliser au niveau du score? C’est là qu’on se loupe notamment en début de seconde période où l’on a 4-5 tirs manqués. On passe à – 11 et c’est très compliqué. Je trouvais que contre Toulon et Nice on avait subi le rythme, je voulais donc travailler cet aspect. Il faut qu’on apprenne à jouer vite et à être efficace dans la rapidité. Je travaille cet aspect non pas pour ces deux matchs de coupe mais pour les échéances capitales de janvier. Ceci dit on a vu une belle équipe de Nantes qui est sur une bonne dynamique. Nous on doit hisser notre niveau aux tirs. Si on supprime 5 – 6 tirs ratés on est à -4, ce qui est pour moi l’écart qui doit exister sur un match comme ça”.
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