Battu à Toulon, le CDB 9ème de la phase régulière
Au court d’un match à enjeu pour les deux équipes, Toulon et Dijon ont d’abord montré de belles qualités défensives mais une fébrilité certaine en attaque. Après la pause, Toulon a pris petit à petit la mesure d’un CDB semblant renoncer trop vite pour l’emporter au final 24-18. Une victoire qui ne lui sert à rien puisque Nantes l’a emporté à Nice. Le CDB, quant à lui, était vraiment trop juste offensivement pour espérer quoique ce soit. Les regrets seront moins vifs puisque Le Havre s’est imposé à Mios.

Le CDB restera donc 9ème au terme de la phase régulière de LFH. Aucun des paramètres qui lui permettait d’espérer mieux ne s’est réalisé ce soir. Les Dijonnaises partiront donc dans le périlleux exercice des play-downs avec deux points, soit un léger matelas sur Mios. Il faudra se battre jusqu’au bout !!
Des défenses intransigeantes
À cinq minutes de la mi-temps de ce Toulon – Dijon le score affiche 8-6 pour les locales. C’est dire si les attaques sont peu prolifiques. La faute à deux défenses bien en place et agressives ; la faute aussi à de nombreuses maladresses et imprécisions dans les transmissions comme dans les tirs des deux côtés du terrain. La base arrière Dijonnaise a bien des difficultés, même si Moretto marque les deux premiers buts dijonnais. Stevin volontaire, n’aura pas la même réussite que face à Mios, Marie François reste muette et Pidpalova trop inoffensive. Heureusement l’adversaire n’est guère miex et à la mi temps tout est encore possible pour Dijon (10-9,30′).

Dijon ne parvient pas à combler l’écart
Débutant la seconde période en supériorité numérique pour 2 minutes (Dijon aura d’ailleurs passé 12 minutes au total en infériorité soit 8 de plus que l’adversaire), les Varoises, sans être géniales, en profitent pour creuser un léger break (13-10,35′). Dijon ne parviendra plus à revenir à moins de 2 longueurs. C’est encore l’écart à 13 minutes du terme (17-15, 47′). Mais les dix dernières minutes marquent encore une baisse de régime côté bourguignon ; la défense n’est plus aussi rigoureuse. Catani notamment se régale, Daudé et Gnabouyou montrent également de belles choses.
Toulon inexorablement

Comme les tentatives dijonnaises sont souvent vouées à l’échec (18 buts sur 44 tirs au final, soit tout juste 40%) les locales s’envolent (20-16,53′) (23-17, 56′) et s’imposent finalement (24-18,60′). La Victoire de Nantes plonge l’enceinte varoise dans une ambiance morose pour tout le monde. Dijon n’aura en tous les cas pas fait le match qu’il fallait pour se donner une chance de grapiller encore un petit quelque chose.