Historic Tour – Jour 1 : Prenois retombe en enfance
Imaginez une journée passée entre des voitures qui ont bercé les plus belles compétitions de votre enfance. Ces belles dames auxquelles on donne une nouvelle jeunesse. Pour cela, il fallait vous rendre sur le circuit de Dijon-Prenois le week-end dernier. Une compétition qui permet d’allier élégance automobile et performance. Vous avez omis cette date ? Dijon-Sportnews vous a concocté une séance rattrapage. Nous sommes restés deux jours en bord de piste pour vous retranscrire ces 48 heures de compétitions. Jour 1 – Départ sur les chapeaux de roues

Samedi, début de compétition. Fallait-il encore être motivé pour venir observer les voitures dans la cuvette. Douche obligatoire. À croire que la météo réalisait un remake de la semaine dernière. Comme lors de la Coupe de France des Circuits, il était difficile de passer au travers des gouttes. Les pilotes se sont vus dans l’obligation de chausser les pneus pluie. “C’est une course délicate”, souligne un des commissaires de course. Pourtant c’est un record absolu pour l’Historic. Plus de 400 participants s’alignent sur la grille de départ. Porsche, Ford, Simca… elles sont toutes là. Fier de l’engouement suscité par l’Historic, Laurent Vallery Masson, organisateur de l’événement, souligne la nouveauté de cette année : un championnat de France historique. Une première édition qui a valu l’inscription de 250 pilotes.
Premier jour : courses 1
Au premier jour de la compétition, les premières courses ont mis l’ambiance. On pose le décor. Le niveau sera élevé cette année. En Formule F3, la course s’est avérée palpitante. Nelson Lukes était très attendu. Le pilote français, bien connu pour ses performances sur Kart et sa victoire sur le Volant de l’ACO, laisse les deux premières places à David Caussanel et Eric Martin.
Du côté des Formula Ford Historic, les sorties de route s’enchaînent. La safety-car est malheureusement la grande gagnante de la course 1. La chaussée, devenue glissante en raison des conditions météorologiques difficiles, a eu raison de nombreux coureurs… François Belle arrive cependant premier au terme des 14 tours. Comme lors des années précédentes, il s’impose ! Maître incontestable de sa catégorie !
En Formule Renault Classic, on attendait beaucoup de cette course avec le seul Dijonnais

en lisse: Bruno Mottez. Côté perf, c’est Matthieu Châteaux sur Martini MK38 qui domine en 26:07.733. Le Dijonnais, quant à lui, termine 11ème au terme d’une course rythmée, elle aussi, par la safety-car. Bruno Mottez sera cependant surclassé. Il partira sur la quatrième ligne le lendemain. 5 pilotes ayant chaussé des pneus Michelin, pneumatiques non homologués sur Formule Renault Classic cette saison.
Pour les Formules Ford Kent, les conditions étaient “particulièrement piégeuses”, comme le souligne l’organisation. Nicolas Beloou est le grand vainqueur de la première course. Il faut dire que le Manceau est comme à la maison lorsqu’il court à Prenois. Il a su assurer une course très technique sur une chaussée largement arrosée. Juste derrière lui, c’est Arnaud Dousse qui a essayé tant bien que mal de remonter le peloton.
Côté challenge GT / Tourisme Asavé, c’est la Porsche de Didier Gruau qui a eu raison des autres pilotes. Lorsque nous disions que les conditions météorologiques étaient piégeuses, il s’en est fallut de peu que Clause Boissy ne finisse loin derrière les autres. Après un tête à queue réalisé dans les premiers tours, le conducteur de la Ford Escort termine second. Mais sa place au terme de la première course et son incident de parcours présagent une seconde manche forte en émotion!

Plateau extrêmement diversifié pour l’HTCC. Les Allemandes ont su dominer la piste. Franck Cabarrou, premier lors des essais qualificatifs, reste maître avec sa BMW 323i au terme d’une course terminée au drapeau rouge.
Le récit du Jour 2 ICI
Retrouvez ici l’album photo de l’Historic Tour Dijon-Prenois