Un Mios en forme européenne coule le CDB !!
Auteur d’une entame de match catastrophique et se retrouvant mené de pratiquement 10 buts en un 1/4 d’heure, le Cercle Dijon Bourgogne n’a pu ensuite renverser la vapeur malgré quelques sursauts d’orgueil. Mios a tout emporté sur son passage en début de match, confirmant son récent titre européen. Après 25 minutes le match était plié.

Certes on nous rétorquera que le CDB est revenu à -3 à 10 minutes de la fin du match. Oui, mais à quel prix : une débauche d’énergie immense qui n’aura pas suffit à faire douter les Miossaises qui ont remporté le money-time pour s’imposer sans trembler.
Mios prend Dijon à la gorge
En plaçant Myriam Borg Korfanty au coeur de sa défense aux côtés d’Alice Lévèque et de Carla Alberto, d’entrée de match, Emmanuel Mayonnade, le coach girondin, a fait bonne pioche. Premier tir dijonnais et premier contre. La fusée Bulleux est déjà de l’autre côté du terrain pour crucifier une première fois Ben Slama. Le scénario se répétant trois fois en 2 minutes 30, Christophe Maréchal dégaine d’entrée son premier temps mort.

Et si Moretto réduit le score dans la foulée (1-3, 3′), Mios reprend son travail de démolition défensif avec beaucoup d’agressivité, de poids et de taille, qui gênent considérablement les jeunes attaquantes dijonnaises quelque peu perdues. Boum un nouveau 5-0. Cela fait 8-1 en 10 minutes et nouveau temps mort dijonnais.
Match plié en 25 minutes
Sonnées comme leurs supporteurs par ce début cauchemardesque, les partenaires de Léa Terzi, se précipitent pour essayer de revenir et continuent à se heurter au mur d’en face. Résultat, avec un retard de 10 buts à la 25ème minute (5-15) on se dit que la rencontre est déjà finie.

Chloé Bulleux en est à 5 buts en contre, Maubon sur l’autre aile en a mis deux également et Carla Alberto a fait parler sa puissance en attaque. Côté dijonnais pas grand chose à sauver. Si, l’orgueil !! Celui-ci retrouve quelques couleurs dans les 5 dernières minutes de la première période. Dijon ne jette plus les ballons sur la muraille adverse, et ressert lui aussi les rangs défensifs. On récupère ainsi quelques balles que Prouvensier, notamment, exploite pour ramener la marque a des proportions moins calamiteuses mais tout de même alarmantes (9-16, 30′).

L’énergie du désespoir
Un sursaut qui ne se confirme pas à la reprise puis que les visiteuses reprennent d’entrée 10 longueurs d’avance à la faveur d’un 4-1 avec toujours Bulleux, Maubon et Albeto à la fête (10-20,35′). Alors Dijon va jeter ce qu’il lui reste d’énergie dans la bataille. Avec rage, poussées par le public, les filles de maréchal se révoltent. Elles profitent d’un moins bien côté Mios pour grappiller ce qui peut l’être, en puisant dans leur ressources physiques et psychologiques, elles reviennent alors à -3 notamment grâce à Prouvensier, mais aussi Stevin et François qui prennent des responsabilités aux tirs (23-26,50′).

Le money time à Mios
Après avoir été bousculées mais en ayant gardé un petit matelas, les visiteuses terminent plus sereinement face aux locales fatiguées qui rendent les armes (25-31,60′). Dijon aura trop mal géré son début de match pour pouvoir espérer autre chose. La réception du Havre mercredi s’avère plus capitale que jamais.