Coupe de la Ligue : Une qualification à l’arrachée
Pour le premier tour de Coupe de la Ligue, Dijon et Créteil ont offert un beau spectacle au public de Gaston-Gérard avec un match nul 3-3. Les deux équipes ont dû se départager aux tirs au but et à ce petit jeu, c’est le DFCO qui en est sorti vainqueur. Au deuxième tour, Dijon affrontera le FC Metz.

Peu de personnes s’enthousiasmaient avant ce match, et il y avait de quoi le penser. Un match de Coupe de la Ligue, une compétition qui n’intéresse presque personne pour ne dire personne, qui plus est début août et entre deux matchs de championnat. Ce match sert davantage à donner du temps de jeu aux remplaçants. Mais ce mardi soir à Gaston-Gérard, les spectateurs ont eu le droit à un beau match. Des buts, du rythme, de l’intensité, bref, tous les ingrédients pour assister à une belle partie. Une rencontre qui s’est terminée aux tirs au but alors que le DFCO aurait pu conclure le match bien avant. Mais Dijon a été sauvé par Baptiste Reynet.
Deux buts en deux minutes
Pourtant, le match avait bien commencé pour les hommes d’Olivier Dall’Oglio qui ont la maîtrise du jeu. Rapidement, ils ouvrent la marque par l’intermédiaire d’un homme en forme, Loïs Diony (1-0, 9e). La machine bourguignonne est en route, solide défensivement et propre techniquement. Il ne manquait que la justesse dans la dernière passe pour pouvoir se créer plus d’occasions de but. Un mal qui ronge les coéquipiers de Cédric Varrault depuis un bout de temps déjà. Créteil passe à côté de son match mais est relancé peu avant la demi-heure de jeu avec un penalty concédé par Quentin Bernard. Dias ne se fait pas prier et remet les deux équipes à égalité (1-1, 30e). Dans la foulée, Dijon n’a pas le temps de respirer et Créteil double la mise par Sackho qui marque sur l’engagement (1-2, 31e). Les locaux prennent clairement un coup derrière la tête et rentrent au vestiaire menés sur leur pelouse.

Une histoire de penalty
Désormais, il n’y avait pas d’autre solution que de réagir et c’est ce qui s’est passé. La réaction dijonnaise ne s’est pas fait attendre en seconde période. Et ce match va tourner sur une histoire de penalty en faveur du DFCO. Un premier est sifflé quelques minutes après la reprise, Diony est accroché dans la surface par Di Bartoloméo. Sammaritano prend Merville à contre-pied et marque son premier but sous ses nouvelles couleurs (2-2, 53e). Le match s’emballe, avec la fatigue les deux équipes laissent de plus en plus d’espace. Mais l’histoire de penalty n’est pas finie puisqu’à vingt minutes de la fin, Dijon obtient un deuxième penalty pour une main d’Ilunga. Entré en jeu, Tavares marque à son tour et redonne l’avantage au DFCO. Il ne reste plus qu’à tenir et ça Dijon sait le faire. Il le fait bien mais pas jusqu’au bout du match. Sur le dernier corner de la dernière seconde, Esor place une tête imparable pour Reynet (3-3, 90+4e). Il faut donc jouer les prolongations.

Reynet sauve Dijon
Pendant ces trente minutes, Dijon reprend la maîtrise du ballon mais manque de fraîcheur pour concrétiser cela en occasions nettes. Seule occasion dangereuse, une frappe de Tavares repoussée in-extremis par Merville (108e). En fin de prolongation, les esprits s’échauffent et Créteil termine la rencontre à dix suite à l’expulsion d’Esor. Mais ça ne changera rien, les deux équipes n’arrivent pas à se départager et il faut régler ça à la loyale, aux tirs au but. Durant cette série, un homme brille, il s’agit de Baptiste Reynet. Le portier dijonnais lance parfaitement la série en stoppant la première tentative cristolienne et Bernard marque derrière (1-0). Mais Tavares, puis Bela à son tour, manquent leurs tirs et Créteil ne manque pas le coche (1-3). C’est à ce moment que Reynet devient un héros en repoussant les frappes de Clémence puis de De Monaghan. Jessy Benet ne tremble pas et qualifie le DFCO pour le deuxième tour. Un succès au bout de la nuit qui ne va pas faire du bien aux jambes mais les têtes dijonnaises sont gonflées à bloc.
Bonjour,
il y a bien trop de fautes de français dans cet article, ce qui nous empêche d’en profiter pleinement.Dommage.