3 décembre 2023

Laurent Legname (2) : “Dijon, c’était difficilement refusable”

DIJON-SPORTnews.fr est allé à la rencontre de Laurent Legname, le nouveau coach de la JDA Dijon Bourgogne. Voici la seconde partie de l’entretien.

 

Laurent Legname a reconstruit une toute nouvelle équipe. Crédit: Nicolas GOISQUE
Laurent Legname a reconstruit une toute nouvelle équipe. Crédit: Nicolas GOISQUE

DSN : C’est votre première expérience en tant que coach de proA. Pensez-vous faire aussi bien que la saison passée avec Hyères-Toulon où vous avez été élu meilleur coach de proB ?

LL : Je l’espère en tout cas ! Après chaque saison est différente. C’est vrai que depuis deux ans avec le HTV, avec de faibles moyens on a fait quelque chose d’assez extraordinaire. On a fait deux fois les playoffs, on a fait une demie-finale de coupe de France, l’année dernière on a failli monter et on a longtemps été à la lutte pour la première place. Maintenant j’espère faire la même chose avec Dijon, même si chaque saison est différente et dépend de beaucoup de paramètres :  la complémentarité, les blessures, l’état d’esprit des joueurs, un peu de chance aussi, il ne faut pas l’oublier. On va essayer de tout mettre en oeuvre pour faire la meilleure saison possible.

DSN : Qu’est ce qui a motivé votre choix de rejoindre la JDA Dijon Basket ?

LL : Ce qui était important déjà c’était de coacher en proA, comme tout compétiteur que ce soit les joueurs ou les coachs, on a toujours envie d’aller vers le plus haut niveau, sinon on ferait pas ce métier car il faut toujours aller voir plus haut. J’avais cette opportunité là avec Dijon qui me proposait de coacher en proA, donc c’était difficilement refusable. C’est ce nouveau challenge qui a motivé mon choix. Tout s’est très bien passé pour moi l’année dernière, après on sait très bien qu’un coach peut avoir de très bons résultats une année et avoir de moins bons résultats l’année suivante, ceci dépend de plein de paramètres. Cela fait toujours plaisir d’être contacté, et c’est une récompense par rapport au travail effectué ça c’est sur et certain. Mais maintenant c’est une nouvelle saison, il faut repartir à zéro et prouver encore que l’on peut réussir à ce niveau-là.

DSN : Vous n’avez pas d’appréhensions par rapport au fait que vous n’avez gardé que deux joueurs ?

Non pas spécialement, pas plus que si j’en avais gardé 4 ou 5. C’est une nouvelle saison, il faut travailler tous ensemble. C’était peut être bien aussi de repartir avec une équipe nouvelle sur le terrain étant donné qu’il y a une forme de renouveau au club dans le même temps. Peut être que cela prendra un peu plus de temps que les autres équipes mais on travaille d’arrache pied pour avoir le collectif le meilleur possible.

Crédit: Nicolas GOISQUE
Crédit: Nicolas GOISQUE

DSN : Vous avez intronisé Marc Judith capitaine. Pourquoi ?

C’est un joueur qui a la fois possède l’expérience de la proA, alors que d’autres joueurs ne l’ont pas ou pas autant que lui. Il est à un âge où on sait comment cela se passe et il est à même de faire le lien entre les Français qui arrivent de proB, comme Axel et Kevin, et de faire aussi le lien avec les Américains qui découvrent la proA pour leur expliquer un peu la particularité de la ligue, qui est un championnat très athlétique. Je pense que Marc était le choix le plus approprié pour ce rôle qu’il a accepté bien volontiers et on verra bien s’il est capable de faire cela.

DSN : Avez vous une philospohie de jeu ?

Je n’ai pas spécialement de philosophie de jeu, je n’ai pas inventé le basket, ça reste du 5 contre 5 (rires). En revanche j’attends une rigueur défensive, avec un collectif défensif et beaucoup d’agressivité, dans le bon sens du terme, et après une envie commune de se partager la balle en attaque où à l’intérieur du cadre fixé les joueurs peuvent développer leur talent.

Crédit: Nicolas GOISQUE
Crédit: Nicolas GOISQUE

DSN : Quel est votre meilleur souvenir en tant que joueur ? En tant que coach ?

En tant que joueur ça commence déjà à remonter (rires). On va dire le titre du trophée du futur en 1998 avec les espoirs de Hyères-Toulon, cela clôturait des années vécues ensemble avec les copains. Viens ensuite la montée en proA avec le HTV en 2001 où on avait un groupe super, qui s’est matérialisé par la montée en proA suite à des  playoffs à rebondissements.
En tant que coach, il y en a pas mal en 4 ans. Déjà se qualifier avec les espoirs pour le trophée du futur c’était bien, le club n’y était pas parvenu depuis de longues années. Gagner en quart de finale de coupe de France avec Hyères -Toulon dans la salle très chaude de Boulogne, puis rencontrer Nanterre, pour un club comme nous c’était fabuleux. Et enfin l’année dernière, on avait un groupe de qualité qui s’entendait bien. On avait des résultats qui suivaient et surtout l’année dernière a permis à tout un club de rêver à nouveau, que ce soient les dirigeants et les bénévoles, à pouvoir accéder en proA alors que quelques années en arrière le club a vécu des moments très difficiles, c’est un très beau souvenir.

Propos recueillis par Victorien Renier

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