Stade Dijonnais-PUC (30-9) : Une victoire solide
Malgré les tristes événements du week-end, le Stade Dijonnais recevait le Paris Université Club ce dimanche. Au terme d’un match solide et bien maîtrisé, les hommes de Laurent Bonventre se sont imposés et continuent leur parcours sans faute dans cette poule de Fédérale 2.
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100%. C’est le pourcentage de victoires du Stade Dijonnais dans ce début de saison. En six matches, la bande à Laurent Bonventre n’a connu que la victoire. Ce dimanche, à Bourillot, le Stade accueillait une équipe mal classée : le Paris Université Club. Comme contre Arras le week-end dernier, le jeu des Stadistes est brouillon. Dans les dix premières minutes, Dijon a du mal rentrer dans son match. Les Parisiens mettent beaucoup d’intensité et d’engagement dans la conquête du ballon. Delprat manque l’ouverture du score sur une pénalité (0-0, 4′). Chose que ne fait pas Andréa Rabago qui, lui, passe sa pénalité et ouvre la marque pour Dijon (3-0, 12′). Au fil des minutes, les Dijonnais prennent le dessus sur leur adversaire, notamment sur le plan physique. Quelques minutes après avoir ouvert le score, Mettey s’en va marquer le premier essai des locaux à la suite d’une belle action collective. Rabago transforme l’essai et donne dix longueurs d’avance au leader de la poule (10-0, 18′). Le PUC réagit immédiatement et Delprat transforme sa seconde pénalité (10-3, 20′).

Solide et efficace
Le ballon va d’un camp à l’autre et c’est cette fois-ci Dijon qui réagit à la pénalité parisienne. Mettey accélère côté droit et s’enfonce dans la défense francilienne. Il tente un petit coup de pied pour servir un coéquipier. Le ballon est contré par un défenseur francilien mais Rabago retouche le ballon et s’en va aplatir dans l’en-but (15-3, 23′). Dijon se montre efficace et marque sur ses deux premières occasions. Sans être flamboyant, le Stade est solide. Le score aurait pu être plus fleuve en première période mais Peyrat et Mercey manquent une énorme occasion à dix minutes de la fin du premier acte. A la pause, les Dijonnais mènent 18 à 6. Au retour des vestiaires, les coéquipiers d’Andréa Rabago sont apathiques et laissent le ballon aux Parisiens. Après une nouvelle pénalité de Delprat, Tokotuu récupère un ballon dans le camp parisien et sert Arvouet qui n’a plus qu’à aplatir (23-8). Avec quinze points d’avance, Dijon joue en confiance et maîtrise la partie. Sans être transcendant, les Bourguignons s’appliquent à faire circuler le ballon dans le camp parisien. Le PUC n’abdique pas et continue de se battre. Mais les Parisiens craquent une dernière fois en fin de match. Mettey glisse le ballon à Genest qui marque le quatrième essai dijonnais (30-8, 79′). Une sixième victoire en autant de matches pour les Bourguignons qui ne sont pas près de s’arrêter là.