Le Stade trop crispé ne parvient pas à faire plier Nîmes
C’est une rencontre que l’on attendait avec impatience pour voir comment le stade dijonnais version 2016-2017 allait se comporter dans ce match qui marquait son grand retour en fédérale 1. Face à Nîmes autre promu de la poule, on a eu droit à un match le plus souvent cadenassé, sans grandes envolées. Si le stade a été globalement dominateur, surtout en mêlées et que c’est lui qui a le plus tenté, il a été trop “timoré” pour parvenir à ses fins et a dû concéder le nul à Nîmes qui s’est surtout appliqué à exploiter les fautes locales tout en bénéficiant parfois de décisions arbitrales “curieuses”
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Les Dijonnais ne se chercheront pas de fausses excuses, ils n’ont pas maîtrisé le match ainsi qu’ils l’auraient souhaité et ont offert à Nîmes la possibilité de revenir au score alors qu’il menaient encore de trois points et étaient installés dans les 22 m adverse à deux minutes du terme; n’empêche on reparlera tout de même de cette curieuse décision prise par le corps arbitral à 4 minutes de la fin alors que Gardes avait bel et bien aplati après une action de plusieurs temps de jeu .

Pas vraiment de quoi s’enflammer.
Cela restera un fait de jeu. Auparavant on a assisté à une rencontre crispante et crispée. Dijon tente d’occuper le terrain adverse mais est quelque peu défaillant dans son jeu au pied. Assez largement dominateur en mêlée le stade récupère des ballons mais ses moindres velléités offensives sont vite stoppées par les ballons tombés à gogo. Un jeu donc assez haché avec beaucoup de mêlées, d’en avants, de glissades et de maladresses ce qui facilite la tache de Nîmes pas spécialement venu pour faire le jeu mais habile à profiter de la fébrilité locale. On doit donc se contenter du minimum syndical dans une première mi-temps relativement tristounette, c’est à dire de pénalités. A ce petit jeu Rabgo compte une réussite de plus que l’ouvreur gardois Vilaret et aux citrons Dijon est donc légèrement devant (6-3).

De quoi rager
En seconde période, si l’envie de bien faire semble au rendez-vous du côté des troupes de Laurent Bonventre et Lionel Humblot, la réalisation n’est pas à la hauteur des intentions. On repart donc sur un scénario assez similaire à celui de la première période, même si le stade joue le plus souvent dans le camps nîmois, parvenant parfois à proximité de la ligne, sans jamais pour autant réaliser le geste final décisif. Rabago aura bien la pénalité du + 6 mais échouera et c’est au contraire Vilaret, qui punira les Stadistes quasiment sur le gong, sur un ultime contre conclut par une pénalité sur les 30 m dijonnais. Décevant pour les jeunes bourguignons, mais qui s’exposaient à ce genre de scénario sur la physionomie du match qu’ils ont proposé. Reste que Dijon n’a plus perdu à Bourillot depuis plus d’un an et que l’appréhension devrait disparaître au fil de la compétition. Une première qui laisse quand même les supporteurs sur leur faim.