Le CDB surclassé à Paris
Le Cercle Dijon Bourgogne s’est incliné très lourdement ce dimanche au Palais des Sports d’Issy les Moulineaux (30-17) face à Issy Paris qui avait plié le match à la pause (17-5). Le CDB a vite lâché dans cette rencontre et n’a jamais pu soutenir la comparaison. Les corps et les têtes extrêmement sollicités depuis le début de saison ont simplement dit stop. Embêtant mais compréhensible.
L’objectif maintenant déclaré du CDB c’est de se sortir des play-downs. L’équipe a donc entamé un travail physique important dans l’optique d’aborder cette phase critique dans la meilleure des formes possible. Bien sur l’idéal serait de laisser une ou deux équipes derrière au classement en fin de saison régulière, mais le programme ne laisse que peu de fenêtre de tir.

Pas de réaction
En effet avec deux déplacements quasi “mission impossible” à Metz et Brest, le CDB donnera tout sur les deux derniers match à la maison dimanche face à Fleury puis le 28 mars pour le derby face à Besançon avec l’espoir de repasser sur le fil devant le Havre et si cela veut vraiment sourire éventuellement devant Bourg de péage ou Chambray. Tout cela reste très hypothétique d’autant que la fameuse affaire des 5 points n’a toujours pas connu son épilogue définitif. Mission impossible à Metz et à Brest disions nous; il en était pratiquement de même ce dernier dimanche avec ce déplacement à Paris. Ne disposant que d’une gardienne de but (sans faire injure à Sarah Vucovac qui n’y arrive tout simplement pas à ce niveau pour l’instant) et amputé sur sa ligne arrière par l’absence de Sarah Paulsen, le CDB n’alignait une fois de plus que 12 joueuses sur la feuille de match dont 5 du centre de formation.
La chose a malheureusement vite été réglée. Paris débute par un 3-0 et tue le match dans la foulée. Pensez donc; 14-2 après 20 minutes de jeu, 17-5 à la pause. Le CDB est fantomatique, méconnaissable en défense, totalement impuissant en attaque. Courageuses à souhait depuis le début de saison, les Dijonnaises n’ont pas eu la force de combattre une fois de plus face à une adversité bien supérieure. Manon Gravelle (0/3 en 11 minutes) Eloïse Dewez (0/1 en 33 minutes) ont toujours du mal à prendre le relais quand les cadres n’en peuvent plus; Kimberley Bouchard et dyénaba Sylla ont été moins en vue que d’habitude (il faut dire que le CDB n’a quasiment pas récupéré de ballon), il n’y avait rien à espérer.

Seconde période anecdotique
Menant de 12 points à la pause, Paris a largement pu faire tourner son effectif sans prendre le moindre risque. Le CDB a donc fait à peu près jeu égal en seconde période (perdue 13-12). A noter que le scoring dijonnais est pratiquement exclusivement porté par ses joueuses cadres (Skolkova 4 , Kpodar 4 Moretto 3, Rysankova 3, Lathoud 2). La LFH compte quelques grosses cylindrées dont Issy Paris fait partie et contre lesquelles il est plus particulièrement difficile d’exister pour de toutes jeunes joueuses ayant encore à faire leur preuve à ce niveau. On n’enfoncera donc pas le CDB sur ce match en espérant que le travail physique important et fatigant effectué ces derniers temps porte des fruits en temps voulu.