Sport mécanique : Historic tour : superbe weekend à Dijon Prenois

© Guy Pawlak Racing Car Media
En cette date peu habituelle de la mi-août, la deuxième séquence du Championnat de France Historique des circuits a débuté dans une agréable ambiance estivale. Le spectacle a été de mise tout le weekend; communiqué de la Fédération Française de Sport Automobile
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Jour 1 : les chiffres du jour
Le circuit de Dijon Prenois accueille le Championnat de France Historique des Circuits pour la sixième année de suite, soit depuis sa création. 9 : Le nombre de courses disputées ce samedi. 11 autres suivront dimanche. 11 : Le nombre de nationalités représentées parmi la centaine de pilotes étrangers réunis ce week-end. 17 : En années, l’âge du benjamin des pilotes du week-end : Thomas Compain, débutant en Youngtimers GTI Cup. 83 : L’âge du doyen du meeting, Jean Mercier, pilote d’une Grac de Formule France. 41 : En millièmes de seconde, le plus petit écart du jour entre un vainqueur et son dauphin (Xavier Jacquet et Anthony Delhaye en Trophée Lotus). 3801 : En mètres, le développement du circuit de Dijon Prenois.
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Jour 1 : la déclaration
« C’est une belle satisfaction de constater que les spectateurs ont répondu à notre appel. Malgré le report à cette date du 15 août et les limites qui nous sont imposées dans le cadre du protocole sanitaire, ils sont plus nombreux que l’an passé. De même, nous avons le plaisir d’avoir des plateaux bien fournis, notamment grâce à la venue de nos amis belges et allemands » (Laurent Vallery-Masson, HVM Racing).
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Jour 1 les résultats
Trophée Formule Ford Kent / Course 1 Le top 5 : 1.Horion (Van Diemen RF92), 4.Genecand (Van Diemen RF92), 3.Hackel (Van Diemen RF91), 4.Michel (Van Diemen RF90), 5.Métayer (Van Diemen RF90). En 2 mots : Pour la toute première course du week-end, le Trophée Formule Ford Kent rassemble un effectif record et très international de 35 pilotes. Parmi eux, le Suisse Gislain Genecand est le plus prompt à se porter au commandement et boucle les quatre premiers tours en leader devant le poleman Geoffroy Horion. A mi-course, la bataille fait rage entre ces deux-là, mais aussi l’Allemand Dieter Hackel et le Français Xavier Michel, les quatre hommes étant groupés en une demie seconde. Peu après, Pascal Métayer rejoint à son tour ce tumultueux groupe de tête, où les positions changent pratiquement à chaque passage ! Cette course incroyablement disputée s’achève finalement sur la victoire du Belge Geoffroy Horion, irrésistible lors des deux derniers tours. Quatrième, Xavier Michel signe le meilleur résultat du contingent français.
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Challenge Formula Ford Historic / Course 1 Le top 5 : 1.Timms (Chevron B15), 2.Belle (Lola T540E), 3.Derossi (Chevron B17), 4.Widmer (Merlyn BT18), 5.Genecand (Crosslé 25F). En 2 mots : Pour son deuxième rendez-vous de la saison, le Challenge Formula Ford Historic complète son plateau du week-end avec un joli contingent de monoplaces de F3 1000 cm3. Après la pole signée le vendredi par l’un de leurs pilotes, l’Anglais Jeremy Timms (sur une Chevron ex Reine Wisell), c’est François Belle qui se charge de placer sa Lola de Formule Ford en tête dès les premiers tours. A mi-course, le Drômois mène toujours la danse mais doit bientôt laisser l’avantage au Britannique, tandis que François Derossi emmène le reste des troupes à bord d’une autre F3. Les deux premières positions bien établies, la fin de course est essentiellement animée par la bataille pour la troisième place, François Derossi, Christoph Widmer, Gislain Genecand et Alain Girardet terminant dans cet ordre réunis en à peine 2/10 de seconde !
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Trophée F3 Classic / Course 1 (commune avec la Formule Renault Classic) Le top 5 : 1.Rouvier (March 783), 2.V.Leone (March 783), 3.Girardet (Ralt RT3), 4.Martin (Martini MK39), 5.Beltramelli (March 813). En 2 mots : Déjà invaincu à Albi à bord de sa nouvelle monture, Frédéric Rouvier repart de plus belle à Dijon. Net dominateur des « qualifs » vendredi, le champion de France domine le début de course, suivi comme son ombre par Valerio Leone. Passée la mi-course, c’est un duel acharné qui s’engage entre les deux hommes équipés de la même March 783 Toyota. Après une course neutralisation, les deux ultimes boucles tournent à l’avantage de Frédéric Rouvier, finalement vainqueur pour 611/1000 de seconde. Plus loin, Alain Girardet conserve la troisième place jusqu’au bout en ayant résisté à la pression d’Eric Martin et de Brady Beltramelli. Auteur d’un super départ pour son retour en F3, Pascal Gerbout a ensuite été ralenti par des soucis d’alimentation.
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Trophée Formule Renault Classic / Course 1 (commune avec la F3 Classic) Le top 5 : 1.Vaglio Giors (Martini MK51), 2.Majou (Martini MK44), 3.Mottez (Martini MK44), 4.France (Martini MK44), 5.Baudin (Martini MK54). En 2 mots : Au-dessus du lot aux essais, Christian Vaglio-Giors s’échappe au commandement dès l’amorce de cette course 1. Jamais inquiété, le Suisse boucle les 19 tours à cette position et s’impose sans problème devant Laurent Majou et Bruno Mottez, qui évolue ce week-end sur ses terres. Derrière ce trio, Arnaud France et Philippe Baudin complètent le top 5, tandis que Marc Wackenheim signe le meilleur résultat des Formule Renault à moteur « atmo ».
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Trophée Formule Ford Zetec + FF2000 et Formule Opel / Course 1 Le top 5 : 1.Brandl (MK2), 2.Wutke (Reynard SF86), 3.Tomsen (MK2), 4.Kramer (Reynard SF83), 5.Monbaron (Van Diemen RF00Z). En 2 mots : Encore un joli plateau, mêlant des monoplaces de Formule Ford Zetec, Formule Ford 2 litres et Formule Opel. Pilote de l’une de ces dernières, l’Allemand Marvin Brandl confirme en course son meilleur temps des essais et file vers la victoire devant la Formule Ford 2000 de son compatriote Max Wutke. Superbement remonté au fil des tours, Georges Tomsen complète le tiercé gagnant au général. Le Suisse Pascal Monbaron s’impose parmi les Formule Ford Zetec devant Arnaud Dousse, le meilleur représentant du Championnat de France.
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SportProtosCup / Course 1 Le top 5 : 1.Châteaux (Debora SP91 BMW), 2.Kolly (Lola T298), 3.Vulliez (Bogani 91), 4.Destombes (Spider 905), 5.Tavarès (Chevron B21 Ford). En 2 mots : Matthieu Châteaux trahi par son moteur en essais libres, le privilège de signer la pole est revenu à son frère Jean-Baptiste ce matin en qualifications. En course, le cadet des Châteaux place immédiatement sa Lucchini en tête. La course un moment neutralisée suite à un accrochage, c’est une lutte à trois qui s’instaure par la suite entre Jean-Baptiste Châteaux, Louis Kolly et Dominique Vulliez, trois hommes finalement classés dans cet ordre sous le drapeau à damier. Autre prétendant au podium, Pierluigi Candiani a malheureusement été stoppé dans son élan par la mécanique de sa Lucchini.
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Championnat de France GT/Tourisme Roadster Pro Cup / Course 1 (commune avec la Youngtimers GTI Cup) Le top 5 : 1.Bellinato, 2.Fr.Cabarrou, 3.Josquin, 4.Laborie, 5.Manganaro (tous sur Mazda MX-5). En 2 mots : Déjà impérial aux essais la veille, Ludovic Bellinato s’échappe rapidement en tête en compagnie de Florian Cabarrou. Loin devant le reste du peloton, les deux hommes demeurent ensemble durant les deux tiers de la distance, puis le jeune pilote de Tarbes est contraint de lâcher prise, stoppé net par son moteur. Ludovic Bellinato achève ainsi sa course hors de toute menace. Elie Dubelly ralenti par un tête-à-queue, c’est à Franck Cabarrou (le père !) et Dominique que revient l’honneur de venir compléter le podium.
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Youngtimers GTI Cup / Course 1 (commune avec la Roadster Pro Cup) Le top 5 : 1.Quagliozzi (Honda Civic), 2.Compain (Honda Civic), 3.Vivas (Citroën AX Coupe), 4.Mathez (Peugeot 309), 5.Hebette (R5 GT Turbo). En 2 mots : Auteur de la pole vendredi sur une piste détrempée, Franck Quagliozzi entame son habituel show dès les premiers tours, sans pour autant « oublier » le réputé Steve Compain, nouvel arrivant dans la Cup. A mi-course, à peine plus de 5’’ séparent les deux Honda Civic. L’écart se réduit même légèrement par la suite, avant que l’entrée en piste d’un Safety Car ne fige définitivement les positions à trois tours du but. Samuel Vivas complète le podium avec sa petite AX Coupe.
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Trophée Saloon Cars / Course 1 (commune avec le GT Classic) Le top 5 : 1.Grenet (Dodge Viper), 2.Derognat (BMW 323i), 3.Desmaele (Porsche 996), 4.Delannoy (Porsche 996), 5.Fuet (BMW Compact). En 2 mots : La course démarre en l’absence du poleman, Arnaud Dousse, parti à la faute la veille en fin de « qualifs ». Une erreur qui nous prive du grand retour en course de la Renault Spider V6 qui, en son temps, avait tenté de se qualifier aux 24 heures du Mans. Débarrassé de cette redoutable concurrence, Julien Grenet prend immédiatement l’avantage devant Alain Derognat, pointé à une quinzaine de secondes de la Viper à mi-course. A la suite d’une sortie de piste, la course est finalement écourtée de quelques tours, cette décision scellant la victoire de Julien Grenet. Troisième homme de la course de bout en bout, Michael Desmaele s’invite lui aussi sur le podium.
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Trophée GT Classic / Course 1 (commune avec le Saloon Car) Le top 5 : 1.Sabatier (Porsche 993 GT2), 2.Gaubert (Viper GTS-R), 3.Spirgi (Porsche 964), 4.Mathieu (BMW M3 GTR), 5.Rougemont (BMW Z3M). En 2 mots : Pour sa toute première sortie en course, la Viper GTS-R de Guillaume Gaubert (une ex « usine » de 1999) entame la course en leader, avant d’être relayée en tête par la Porsche 993 GT2 de Laurent Sabatier. A mi-course, les deux autos sont toujours roues dans roues. Puis, afin de permettre l’évacuation d’une auto en difficulté, la courte est finalement écourtée de quatre tours. Laurent Sabatier s’impose donc devant Ghislain Gaubert, ainsi privé d’une chance de renverser la situation à son avantage, tandis que l’Italien Fabio Spirgi, remonté depuis le fond de grille, complète le podium.
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Trophée Lotus / Course 1 Le top 5 : 1.X.Jacquet, 2.Delhaye, 3.Gaso, 4.Gravier, 5.Koenig (tous sur Lotus Seven). En 2 mots : Auteur d’une superbe pole le matin (avec 8/10 d’avance !), Anthony Delhaye n’avait plus goûté à cet honneur depuis trois ans. En fin de journée, le pilote des Yvelines entame la course 1 avec autant de panache. Au cap de la mi-course, il emmène toujours la meute des Lotus Seven avec un Xavier Jacquet menaçant blotti dans ses roues. Ce dernier porte une attaque décisive deux tours plus tard, tandis que Philippe Gaso prend l’avantage sur Jean-Jacques Gravier peu après pour le gain de la troisième place. Au terme d’une dernière boucle décisive, Xavier Jacquet empoche la victoire pour seulement 41/1000 de seconde. Battu d’un souffle, Anthony Delhaye précède Philippe Gaso, Jean-Jacques Gravier, Philippe Koenig et Cyril Jacquet, réunis dans un mouchoir sur la ligne d’arrivée.
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Maxi 1300 Series / Course 1 Le top 5 : 1.T.Thiéfain (Cooper S), 2.Wein (Cooper S), 3.Schneider (NSU TT), 4.Feijten (Rallye 2), 5.Destombes (Simca CG). En 2 mots : Avec le renfort des concurrents de la série allemande « Kampf der Zwerge », le plateau bourguignon du Maxi 1300 Series a une sacrée allure, forte de pas moins de 43 voitures ! Après avoir déjà eu les faveurs de la pole, Philippe Gandini impose son rythme dès le départ au volant de son originale Jem GT. La course un moment interrompue au drapeau rouge, un nouveau départ est donné pour sept tours. Un second acte dont Philippe Gandini est la première victime. Eliminé par sa mécanique, celui-ci abandonne le commandement à Thierry Thiéfain, le laissant aux prises avec une sérieuse opposition germanique. Au terme d’une superbe lutte finale, le Français rafle la mise devant la Cooper de Herbert Wein et la NSU TT d’Alex Schneider. Cinquième, Jean-Pierre Destombes est le mieux classés des pilotes du Championnat de France.
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Asavé Racing 65 / Qualifs Le top 5 : 1.Gruau (TVR Griffith), 2.J.Beltramelli (TVR Griffith), 3.Rousselot (Cobra Daytona), 4.Rossi (Shelby Mustang), 5.Germain (Jaguar type E). En 2 mots : L’Asavé Racing 65 réunit ce week-end un plateau particulièrement qualitatif d’une quinzaine de « monstres sacrés » des sixties. Leurs pilotes se mesureront dimanche au fil d’une unique course d’une heure. Pour s’être montrés les plus rapide ce matin lors de la séance de qualifications, les pilotes des deux TVR Griffith 400, Didier Gruau et José Beltramelli, en prendront le départ depuis la première ligne de la grille de départ. La deuxième ligne aura aussi belle allure en réunissant la Shelby Cobra Daytona de pierre-François Rousselot et la Shelby Mulstang de l’Italien Manfredo Rossi di Montelera.
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Asavé Racing 75 / Qualifs Le top 5 : 1.Brigand (Chevron B19), 2.Boissy/Miran (Ford Escort RS), 3.Gaubert/Gaubert (Porsche 911 2.8 RSR), 4.Perou (Chevron B8), 5.Zimmer/De Ferran (Grac MT14B). En 2 mots : A l’instar du plateau Asavé Racing 65, celui de l’Asavé Racing 75 est prétexte ce week-end à une endurance d’une heure dont le départ sera donné dimanche après-midi. Net dominateur lors des essais de ce matin, Emmanuel Brigand s’élancera depuis la pole au volant d’une magnifique Chevron B19 de 1971. La hiérarchie du jour le place devant la Ford Escort BDG des revenants (en Historic Tour) Claude Boissy et Alain Miran, la Porsche 911 RSR des Gaubert père et fils et la Chevron B8 d’Eric Perou, toutes trois pointées dans la même seconde.
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Jour 2 : par tous les temps
Des orages du matin au plein soleil de l’après-midi, les onze courses de ce dimanche d’été ont été émaillées de moult rebondissements. Au soir de ce deuxième rendez-vous de la saison 2020, le Championnat de France Historique des Circuits à maintenant rendez-vous avec le circuit de Charade.
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Jour 2 : les chiffres du jour
5 : Le nombre de pilotes invaincus sur leur plateau depuis le début de saison (Albi + Dijon). A savoir : Laurent Sabatier en GT Classic, Geoffroy Horion en Formule Ford Kent, Franck Quagliozzi en Youngtimers GTI Cup, Frédéric Rouvier en F3 Classic et Christian Vaglio Giors en Formule Renault Classic. Cinq pilotes qui se partagent ainsi la première place du Championnat de France Historique des Circuits au soir de l’Historic Tour de Dijon.
9 : Le nombre de pilotes auteurs d’une double victoire sur leur plateau ce week-end. Soit : Laurent Sabatier (GT Classic), Julien Grenet (Saloon Cars), Geoffroy Horion (Formule Ford Kent), Franck Quagliozzi (Youngtimers GTI Cup), Ludovic Bellinato (Roadster Pro Cup), François Belle (Formula Ford Historic), Marvin Brandl (Formule Ford Zetec/FF2000/Opel), Frédéric Rouvier (F3 Classic) et Christian Vaglio Giors (Formule Renault Classic).
11 : Le nombre de courses disputées ce dimanche.
140 : En millièmes de seconde, le plus petit écart du jour entre un vainqueur et son dauphin (Alex Schneider et Herbert Wein en Maxi 1300 Series).
162,7 : La moyenne en km/h du tour le plus rapide de la journée (1’24’’076 réalisé par Manfredo Rossi di Montelera en Trophée F3 Classic).
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Jour 2 : les résultats
Trophée Formule Ford Kent / Course 2
Le top 5 : 1.Horion (Van Diemen RF92), 2.Michel (Van Diemen RF90), 3.Métayer (Van Diemen RF90), 4.Monbaron (Ray GR19), 5.Dean (Reynard 88F).
En 2 mots : La pluie redouble d’intensité à l’instant de libérer les pilotes de Formule Ford Kent. Après seulement deux tours, menés par Geoffroy Horion, le vainqueur de la course 1, la course est interrompue au drapeau rouge. Le temps de rendre à nouveau la piste utilisable, un nouveau départ est donné sous Safety Car en l’absence de Gislain Genecand, pourtant pointé à la deuxième place. La course repartie pour de bon et alors que les tête-à-queue se multiplient, Geoffroy Horion s’échappe en tête, tandis que son dauphin, Pascal Monbaron, écope d’un Drive through. Impérial, le pilote belge s’impose finalement avec une trentaine de secondes d’avance sur Xavier Michel et Pascal Métayer, au contact sous le drapeau à damier.
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Challenge Formula Ford Historic + F3 1000 / Course 2
Le top 5 : 1.Belle (Lola T540E), 2.Timms (Chevron B15), 3.Girardet (Crosslé 25F), 4.Michel (Crosslé 32F), 5.Derossi (Chevron B17).
En 2 mots : A la faveur de la pause du midi, c’est une piste bien asséchée qui accueille les pilotes de Formule Ford et de F3 1000 cm3. Parti le plus vite, François Belle boucle les trois premiers tours en tête, avant de se faire subtiliser le commandement par le vainqueur de la course 1, l’Anglais Jérémy Timms. A mi-course, ce dernier est toujours leader avec sa Chevron F3, suivi de près par François Belle, Alain Girardet, François Derossi, Xavier Michel et Christian Vaglio Giors. Alors que la lutte demeure incertaine, un Safety Car intervient aux deux tiers de la course, rassemblant encore un peu plus ce groupe de six. Une relance s’effectue ensuite pour deux ultimes tours que François Belle met à profit pour obtenir le dernier mot face à son adversaire britannique et au Suisse Alain Girardet.
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Trophée Formule Ford Zetec + FF2000 et Formule Opel / Course 2
Le top 5 : 1.Brandl (MK2), 2.Wutke (Reynard SF86), 3.Tomsen (MK2), 4.Kramer (Reynard SF83), 5.Monbaron (Van Diemen RF00Z).
En 2 mots : Large vainqueur de la course 1, Marvin Brandl remet ça cet après-midi. Au volant de sa Formule Opel, l’Allemand s’impose en tête avec autorité dès les premiers tours, suivi de son compatriote Max Wutke, équipé pour sa part d’une Formule Ford 2000. A mi-course, les deux hommes caracolent devant avec sept secondes d’avance sur la Formule Ford Zetec du Suisse Pascal Monbaron. Au terme des 15 tours, Marvin Brandl s’impose sans problème devant Wutke et le Belge Georges Tomsen. Arnaud Dousse ayant eu à effectuer un Drive through, la première place des Formule Ford Zetec du Championnat de France revient à Angustin Sanjuan.
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Trophée F3 Classic / Course 2 (commune avec la Formule Renault Classic)
Le top 5 : 1.Rouvier (March 783), 2.Leone (March 783), 3.Rossi (Martini MK34), 4.Girardet (Ralt RT3), 5.Beltramelli (March 813).
En 2 mots : Frédéric Rouvier et Valerio Leone, les hommes forts de la course 1, entament un nouveau duel dès l’amorce de cette seconde confrontation. Au quatrième passage, les deux March avalent la ligne droite des stands côte à côte, juste avant que l’Italien n’effectue un 360°… sans guère perdre de temps ! A mi-course, Frédéric Rouvier ne dispose ainsi que de 2’’6 d’avance sur lui, tandis qu’Alain Girardet suit à 6’’4. Ce dernier doit bientôt s’effacer derrière un Manfredo Rossi di Montelera qui, parti du fond de grille, remonte très fort à coups de records du tour. Peu après, le Suisse perd ses derniers espoirs de podium en écopant d’un Drive through. Devant, Frédéric Rouvier résiste jusqu’au bout à son grand rival Valerio Leone, défait pour seulement 7/10 de seconde.
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Trophée Formule Renault Classic / Course 2 (commune avec la F3 Classic)
Le top 5 : 1.Vaglio Giors (Martini MK51), 2.Majou (Martini MK44), 3.Mottez (Martini MK44), 4.Baudin (Martini MK54), 5.France (Martini MK44).
En 2 mots : Intouchable la veille, Christian Vaglio Giors entame un nouveau cavalier seul dès les premiers tours. A mi-course, l’intérêt se reporte sur le duel que se livrent Laurent Majou et Bruno Mottez pour la place de dauphin. A distance du pilote suisse, cette lutte se prolonge jusqu’à l’arrivée, Laurent Majou sauvant sa deuxième place pour seulement 083/1000 de seconde ! En « atmo », c’est au tour d’Alexandre Faucher de décrocher le gros lot.
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SportProtosCup / Course 2
Le top 5 : 1.Vulliez (Bogani 91), 2.De Murard (Merlin MP46), 3.Candiani (Lucchini SP94 Alfa), 4.David (Lucchini SP91), 5.Overman (Royale RP37).
En 2 mots : Pour cette ultime course du meeting, Carlos Antunes Tavares saute du baquet de sa Ralt F3 à celui de son proto Chevron B21… pour être contraint à l’abandon dès le premier tour ! Vainqueur de la course 1, Jean-Baptiste Châteaux gère à merveille la première moitié de course devant les inséparables Louis Kolly et Dominique Vulliez. Au deux tiers de la course, un soudain accrochage entre Jean-Baptiste Châteaux et Louis Kolly bouleverse la donne et offre la dernière victoire du jour à Dominique Vulliez.
Championnat de France /GT Tourisme
Trophée Saloon Cars / Course 2 (commune avec le GT Classic)
Le top 5 : 1.Grenet (Dodge Viper), 2.Delannoy (Porsche 996), 3.Dubelly (BMW 30 CSI), 4.Delarche (Lotus Seven), 5.Roux (Porsche 924).
En 2 mots : Début de journée délicat : un orage éclate à l’heure du départ, obligeant les concurrents à repartir chausser des pneus pluie. La course enfin lancée, Alain Derognat, le seul à avoir conservé des slicks, regagne aussitôt son stand. Julien Grenet, le vainqueur de la veille, se porte au commandement devant Patrick Delannoy. Après une courte neutralisation, Julien Grenet part visiter un bac, laissant ainsi les commandes de la course au « Porschiste », tandis que Vincent Delarche pointe à une inattendue troisième place avec sa Lotus Seven. A moins de quatre minutes de l’arrivée, Julien Grenet récupère sa place de leader et achève la course en vainqueur devant la Porsche de Patrick Delannoy, la superbe BMW 30 CSI de Gilles Dubelly et la Lotus Seven de Vincent Delarche, ralenti par un tête-à-queue.
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Trophée GT Classic / Course 2 (commune avec le Saloon Car)
Le top 5 : 1.Sabatier (Porsche 993 GT2), 2.Gaubert (Viper GTS-R), 3.Mathieu (BMW M3 GTR), 4.Rougemont (BMW Z3M), 5.Bastia (Porsche 964).
En 2 mots : Une fois l’ensemble des autos équipées de pneus adéquats, la course démarre sur une piste détrempée. Laurent Sabatier prend immédiatement l’ascendant sur Ghislain Gaubert et sa nouvelle Viper GTS-R, alors que Sébastien Mathieu complète le trio de tête. Vingt minutes plus tard, ce tiercé s’avère le bon, le pilote de la Porsche 993 GT2 empochant la mise avec 3’’8 d’avance sur la Viper. Très à l’aise sous la pluie, Guy Rougemont et Jean-Christophe Bastia complètent le top 5.
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Youngtimers GTI Cup / Course 2 (commune avec la Roadster Pro Cup)
Le top 5 : 1.Quagliozzi (Honda Civic), 2.Compain (Honda Civic), 3.Vivas (Citroën AX Coupe), 4.Mathez (Peugeot 309), 5.Hebette (R5 GT Turbo).
En 2 mots : Sur une piste toujours copieusement arrosée, Franck Quagliozzi prend rapidement ses aises, laissant le jeune débutant Thomas Compain s’expliquer avec Samuel Vival pour le gain de la deuxième place. A mi-course, le Mâconnais possède une dizaine de secondes d’avance sur ce duo. Un écart que l’intéressé se charge de stabiliser par la suite, avant d’aller cueillir sa quatrième victoire de la saison (sur autant de courses). Pour moins de cinq secondes, Thomas Compain arrache la deuxième place du haut de ses 17 ans, face à Samuel Vivas.
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Roadster Pro Cup / Course 2 (commune avec la Youngtimers GTI Cup)
Le top 5 : 1.Bellinato, 2.Fl.Cabarrou, 3.Fr.Cabarrou, 4.Laborie, 5.Manganaro (tous sur Mazda MX-5).
En 2 mots : Déjà lauréat de la course du samedi, Ludovic Bellinato prend le large dès les premiers tours et passe le cap de la mi-course avec déjà une demie-minute d’avance sur son plus proche poursuivant, Franck Cabarrou. Ce dernier abandonne ensuite sa deuxième place à son fils Florian, auteur d’une spectaculaire remontée depuis la dernière place. La fin de course entérine cet ordre, scellant la victoire d’un Ludovic Bellinato véritablement intouchable et seulement précédé par trois autos de la Yougtimers GTI Cup au général. Derrière la famille Cabarrou, Philippe Laborie et Massimo Manganaro complètent joliment le top 5.
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Maxi 1300 Series / Course 2
Le top 5 : 1.Schneider (NSU TT), 2.Wein (Cooper S), 3.Feijten (Rallye 2), 4.E.Thiéfain (Cooper), 5.Wilde (Rallye 2).
En 2 mots : Sur une piste toujours extrêmement délicate, Thierry Thiéfain est l’éphémère leader du début de course, avant que l’Allemand Herbert Wein ne prenne la course en mains au volant de sa propre Cooper S, suivi de son compatriote Alex Schneider et du Néerlandais Jeroen Feijten. A mi-course, ce tiercé est le bon, tandis qu’Enzo Thiéfain est le mieux classé des pilotes français à plus de vingt secondes. Devant, la bagarre se poursuit jusqu’au bout entre Schneider et Wein, séparés par seulement 140/1000 de seconde sur la ligne d’arrivée ! Parmi les pilotes du Championnat de France, Laurent Majou s’impose devant Tomy Gruelles et Philippe Gandini, parti bon dernier avant d’écoper d’un Drive through.
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Asavé Racing 65 / Course
Le top 5 : 1.Gruau (TVR Griffith), 2.Perou/Perou (Austin Healey 3000), 3.Germain (Jaguar type E), 4.Rousselot (Cobra Daytona), 4.Beltramelli/Beltramelli (Ford Cortina Lotus).
En 2 mots : Ce dimanche, l’Asavé Racing 65 donne exceptionnellement lieu à une course d’une heure, à disputer seul ou en équipage. Dès l’entame de cette endurance, Didier Gruau place sa TVR Griffith 400 au sommet du classement, tandis que José Beltramelli réalise un festival derrière lui au volant de sa Cortina Lotus (en remplacement de sa propre TVR, victime d’un bris de pont en « qualifs »), avant de perdre un temps précieux à cause d’un souci d’alternateur. A l’heure des premiers arrêts aux stands, Didier Gruau mène toujours la danse devant Vincent Perou, bientôt relayé par son père Eric, et Pierre-François Rousselot au volant de sa précieuse Shelby Cobra Daytona. La fenêtre des arrêts refermée, Didier Gruau consolide sa position de leader d’une course finalement écourtée de dix minutes. La famille Perou termine deuxième sur son Austin Healey 3000, devant la « Type E » de Christophe Germain et la Cobra Daytona de Pierre-François Rousselot.
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Trophée Lotus / Course 2
Le top 5 : 1.Delhaye, 2.X.Jacquet, 3.Gaso, 4.Gravier, 5.Koenig (tous sur Lotus Seven).
En 2 mots : En début d’après-midi, une piste (enfin) sèche attend les pilotes du Trophée Lotus pour leur seconde confrontation du week-end. A l’instar de la veille, Anthony Delhaye et Xavier Jacquet l’abordent ensemble dans cet ordre, suivis de près par Philippe Gaso et Jean-Jacques Gravier, eux aussi à la lutte. A mi-course, les quatre pilotes pointent toujours dans cet ordre, groupés en moins de deux secondes, tandis que Philippe Koenig emmène le reste du peloton. Puis un Safety Car repousse momentanément l’échéance, laissant seulement deux tours aux hommes de tête pour régler le sort de la course. Hélas, de nouvelles sorties de piste obligent aussitôt la Direction de course à sortir le drapeau rouge. Anthony Delhaye sort ainsi vainqueur de cet épilogue tronqué devant un Xavier Jacquet qui aura attendu son heure en vain…
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Asavé Racing 75 / Course
Le top 5 : 1.Brigand (Chevron B19), 2.Perou (Chevron B8), 3.Sechaud/Mestrot (Ford Escort RS), 4.Boissy/Miran (Ford Escort RS), 5.Wassermann (BMW 323i).
En 2 mots : Dès le départ de cette séduisante endurance d’une heure réunissant Protos et GT/Tourisme d’avant 1976, Emmanuel Brigand confirme sa pole de samedi matin. Le pilote de la Chevron B19 (équipé d’un Ford FVC 1800) prend logiquement le large, laissant Guillaume Gaubert (Porsche 911 RSR 2.8) aux prises avec les très véloces Ford Escort RS d’Eric Sechaud et de Claude Boissy. Au bout de vingt minutes, alors que s’ouvre la fenêtre des arrêts obligatoires aux stands, un Safety Car offre une belle opportunité d’y perdre un minimum de temps. En fins connaisseurs de l’endurance, José Beltramelli et Eric Perou saisissent cette aubaine. Cette fenêtre des arrêts refermée, la seconde demi-heure de course confirme la suprématie de la Chevron B19, loin devant la Porsche de Ghislain Gaubert et l’Escort RS de Guy Fabrice Mestrot, les équipiers respectifs de Guillaume Gaubert et Eric Sechaud. A l’amorce du dernier quart d’heure, Eric Perou vient se glisser entre eux aux commandes de son habituelle Chevron B8, puis continue sa remontée en s’emparant peu après de la deuxième place au détriment de Ghislain Gaubert, finalement trahi par sa mécanique à un tour de l’arrivée.
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