1/4 de finale de BCL: Viser l’exploit

On y est, la JDA Dijon rentre dans son 1/4 de finale de BCL, ce mercredi soir à Athènes à l’occasion d’un final 8 historique pour le club. Face à l’Ankara Turk Telekom, sur un match, la Jeanne tentera de décrocher une place dans le dernier carré.

Mettre du rythme d’entrée face à une équipe qui n’a pas encore joué en championnat ou en BCL
Difficile de trouver plus grande motivation que ce 1/4 de finale de la BCL. Un moment unique pour la quasi totalité du groupe dijonnais (seul Vanwijn a déjà disputé un final 4). Un match qui va plus largement rentrer dans l’histoire du club, jamais arrivé à ce stade de la compétition. Aujourd’hui petit poucet de ce final 8, la JDA a pourtant bien grandi depuis sa première participation à la BCL. D’abord à la peine pour remporter des matchs, elle a su lors du dernier exercice s’imposer dans le duo de tête de son groupe avant de faire partie des 8 meilleures équipes. Contre un club au budget et à l’effectif bien plus étoffés, les hommes de Legname devront s’attacher à tenir en défense et à mettre une grosse pression d’entrée. Une agressivité qui sera l’un des leviers pour espérer alors que les turcs n’ont pas disputé le moindre match de championnat. Un club qui, s’étant qualifié en pour le final 8 en deux rencontres, n’a pas non plus disputé la moindre minute en BCL contrairement à la JDA qui avait dû passer par un barrage contre Novgorod. C’est bien sur ce point que la JDA peut espérer: déjà en rythme, avec un collectif qui prend sérieusement forme, elle peut surprendre son adversaire dont on n’empêchera pas un sentiment de supériorité.

Jouer relâché
Les effectifs ayant tellement changé, il est notamment compliqué de se lancer dans une analyse approfondie du jeu des turcs. A noter peut-être le point commun entre les deux effectifs: Fall chez les turcs, Solomon à la JDA étaient de véritable point de fixation dans la raquette et beaucoup tournait autour d’eux. Deux joueurs qui ont depuis quitté leur club respectif. Finalement, pour la JDA, l’enjeu va principalement résider dans la capacité de la bande d’Axel Julien à appréhender l’évènement. Se mettre une pression excessive, à l’image du début de rencontre contre l’ASVEL, serait la pire des choses. A la concentration, à l’envie, à l’intensité, il sera primordial d’y ajouter le plaisir et la décontraction. Qui plus est face à une équipe habituée du très haut niveau et qui rencontre en championnat des cadors de l’Euroleague (Fener, Efes…).
Ce mercredi soir, la JDA peut écrire un peu plus son histoire. Dans une dynamique assez exceptionnelle, elle voudra et pourra encore déjouer tous les pronostics. Alors que ce sont bien les turcs qui auront la pression, rien ne semble impossible pour cette JDA. Mieux, la solidité qu’elle dégage ne peut que laisser espérer, toujours, avant de peut-être rêver, encore.
Entre-deux à 20h30 à Athènes et sur Canal+ Sport!