Handball : Le DMH débute son championnat à Sarrebourg

© Nicolas GOISQUE/NikoPhot archives
Dans un championnat de Proligue passé de 14 à 16 clubs et qui semble plus relevé que jamais, le Dijon Métropole handball est sur la ligne de départ avec comme toujours l’ambition avouée de jouer les play-offs (il faut terminer dans les 6 premiers) en pensant même au final four. Avec un groupe plus restreint que l’an dernier et qui garde une certaine stabilité, le club dijonnais ne dispose pas d’une énorme marge de manoeuvre. Le premier rendez-vous qui lui est proposé a tout du piège parfait avec un déplacement en Moselle toujours périlleux du côté de Sarrebourg.
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Un effectif resserré
Durant cet intersaison, le DMH a vu partir 3 ailiers : Virgile Carrière (Ivry), Jan Sobol (arrêt) et Kevin Préciado (N2) et deux arrières : le gaucher Lilian Pasquet et Abdoulah Mané qui n’aura guère eu le temps de briller en Côte d’Or. Côté arrivée, un ailier droit Lucien Auffret qui officiait sous les “ordres” de Denis Lathoud à Strasbourg, un arrière gauche belge Quinten Colman qui arrive de son pays natal et un jeune gardien Basil Poignot ex bisontin que l’on a guère vu durant les rencontres de préparation. Il yaura donc un léger déficit de rotations par rapport à l’an dernier avec par exemple un seul gaucher sur la base arrière en la personne de Théo Laguillaumie. Il faudra croiser les doigts pour éviter les gros pépins physiques et Ulrich Chaduteaud devra savamment doser les temps de jeu des uns et des autres pour garder un minimum de fraîcheur. Toujours emmené par sa paire de “grognards” trentenaires historique Pierrick Naudin (toujkours capitaine) et Marc Poletti, ce Dijon là ne manque pourtant pas d’atouts. Sa paire de demi centre Steeven Bois Vincent Maguy présente une panoplie de jeu intéressante aussi bien dans la construction que dans la finition. Bastien Khermouche au pivot est un solide combattant, parfait relai de Marco Poletti. Théo Laguillaumie a fait une préparation prometteuse. Côté recrues, Qinten Colman a montré de grosses vertues de combat des deux côtés du terrain et Lucien Auffret est ce genre d’ailier feu follet toujours intéressant. Les deux “larrons” semblent en tous les cas vite avoir trouvé leur marque dans le groupe. Mais plus que sur les individualités c’est sur son collectif que devra s’appuyer le DMH. S’il peut toujours comter sur sa paire de gardiens expérimentés Wassim Helal, MAxime Diot (ce dernier toujours convalescent et absent pour encore un bout de temps), il devra montrer un état d’esprit conquérant avec une grosse activité défensive qui pourra lui permettre d’exploiter ses qualités dans le jeu de transition et de contres. Il devra en outre trouver une efficacité offensive notamment au shoot qui avait souvent fait défaut l’an dernier.
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Se méfier de Sarrebourg
Sur le papier, comme on a coutume de dire, on aurait tendance à donner Dijon favori de cette première rencontre, notamment au vu du classement de l’an dernier (6ème pour Dijon 13ème et avant dernier pour Sarrebourg). Sauf qu’évidemment ce n’est pas si simple. Les Mosellans enchaîneront en Proligue grâce au passage à 16 clubs. Même si Dijon s’était imposé là-bas l’an dernier, il faut se souvenir que le DMH était mené 11-5 après 25 minutes et qu’il n’avait dû son salut qu’à un but de Loïs Pasquet à 5 secondes du terme (25-26). De plus Les Sarrebourgeois pourront cette fois-ci compter sur le soutien d’un public réputé fervent. Enfin et surtout l’équipe coachée par Christophe Bondant a recruté fort intelligemment à l’intersaison. Ont ainsi débarqué en Moselle un solide arrière droit international polonais Kamil Adamczyk (1m97 et 100kgs tout de même), un pivot non moins costaud (1m96 et 96kgs) débarquant de Créteil, Geoffroy Carabasse ou encore une vieille connaissance des Dijonnais en la personne du très remuant Marius Randiantseheno, demi centre aux appuis de feu, ex nancéien qui avait rendu fou les Dijonnais lors du barrage de play-offs l’an dernier. Bref, le premier adversaire des Dijonnais se donne les moyens de jouer un autre rôle que l’an dernier et nul doute qu’il se verrait bien prendre Dijon dans ses filets. Au poisson bourguignon de se montrer le plus malin.
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